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Frelons et Guêpes

Les guêpes et frelons appartiennent à une grande famille d’insectes: les hyménoptères. Celle-ci compte plus de 130 000 espèces qui sont réparties dans 3 grands groupes

Les abeilles et bourdons, Les guêpes et frelons, Les fourmis

Les guêpes parasitoïdes, dont la larve se développe à l’intérieur d’un insecte hôte. Ce sont d’excellents auxiliaires de lutte biologique ! La plus connue est sans nul doute le trichogramme. Cette petite guêpe microscopique parasite les œufs de pyrales et de mites.
Les guêpes phytophages dont la larve se nourrit de végétaux. Nous pouvons citer les symphytes (tenthrèdes) qui sont des ravageurs ponctuels de nombreuses cultures.
Les guêpes xylophages dont la larve se nourrit de bois. L’exemple le plus connu est sans doute le grand sirex. Celle-ci pond ses œufs dans du bois fraîchement coupé grâce à son puissant ovipositeur.
Les guêpes solitaires prédatrices. Ces espèces bâtissent de petits nids dans lesquels se développeront leurs larves. Elles les nourrissent en leurs apportant des proies diverses qu’elles auront préalablement chassées. On peut citer par exemple la guêpe maçonne qui façonne de petits nids en terre qu’elles rempliront d’araignées afin de nourrir leurs larves.
Les guêpes dites sociales, qui comportent une ou plusieurs reines et qui fondent des colonies de tailles variables. Elles ont un rôle très important dans l’écosystème. Elles consomment de nombreuses chenilles, mouches et autres larves d’insectes. C’est dans ce groupe là que l’on retrouve les guêpes pouvant causer des nuisances pour l’homme.

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Frelon asiatique, frelon européen, guêpes communes : ces insectes diffèrent certes par leur agressivité, mais aussi par le lieu de leur habitat.

Frelon asiatique, frelon européen, guêpes communes : ces insectes diffèrent certes par leur agressivité, mais aussi par le lieu de leur habitat.

En fonction de l’espèce, le foyer peut se trouver dans les arbres, sous les toits ou même dans les talus.

Les frelons construisent leur nid sous un abri ou dans le creux des arbres. Ils ont la particularité d’avoir l’entrée vers le bas.

Les guêpes peuvent élire domicile dans les faux plafonds, les encadrements de fenêtre, les cheminées et même les boîtes aux lettres.

Tant que le nid ne pose pas de problèmes de sécurité, une intervention n’est pas nécessaire. Malgré tout, pour des raisons, de tranquillité, il est possible de procéder à une destruction.

En revanche, s’il se trouve sur un endroit de passage, il représente un danger pour les personnes alentour.

Certains hyménoptères sont essentiels à l’écosystème dans lequel ils évoluent, mais d’autres tendent à sa destruction.

Grâce à leur expérience, nos agents sauront mettre en place une stratégie de lutte efficace dans le respect de la biodiversité.

 

Méthodes de traitement contre les guêpes et les frelons

Les techniques d’intervention dépendent majoritairement de l’accessibilité du foyer. Trois types de traitement existent :

Poudrage : injection d’une poudre insecticide dans le nid. Celle-ci fonctionne par contact avec les insectes. Nécessite un accès direct à l’habitat.
Pulvérisation : méthode privilégiée si l’on peut se rapprocher du nid. On pulvérise un produit insecticide directement par l’ouverture.

La période la plus propice aux interventions se situe au printemps, au moment où les reines se réveillent. Il sera plus simple de les exterminer, car elles n’auront personne pour les protéger.

Le nid, une fois débarrassé de ses habitants, ne sera plus réutilisé. Il n’est donc pas nécessaire de le détruire.

Dans certains cas, il est possible de le déplacer. Cette opération ne concerne que certains insectes et doit être décidée au cas par cas.